La société RTE (Réseau de transport d’électricité), filiale d’EDF, a été condamnée par le conseil des prud’hommes de Metz à réintégrer une salariée et à lui verser 265 000 euros de dommages et intérêts. Cette décision fait suite à la mise à la retraite d’office de cette secrétaire de l’entreprise, après qu’elle a souffert d’un cancer et alors qu’elle souhaitait reprendre son travail à mi-temps après une rémission de sa maladie. Le tribunal a jugé que la décision de mise à la retraite d’office prise par l’employeur était fondée sur des critères discriminatoires. Cette affaire souligne l’importance de la protection des salariés, notamment ceux en situation de handicap ou ayant des problèmes de santé, dont les droits sont trop souvent bafoués par les patrons.