Les salariés de Naf Naf ont appris, lors du dernier Conseil social et économique extraordinaire, que leur direction compte demander du tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) le placement de l’enseigne en redressement judiciaire. Depuis 2018 le groupe de prêt-à-porter collectionne les déboires financiers et enchaîne les repreneurs. Ses effectifs ont chuté de 1170 emplois en 2020 à 700 aujourd’hui. Naf Naf n’est pas une exception. L’Humanité a calculé qu’entre septembre 2022 et mars 2023, plus de 8 000 emplois avaient été supprimés ou menacés de disparition dans une douzaine d’enseignes textiles (Camaïeu, Kookaï, Pimkie, Princesse Tam Tam, etc.). Dans cette branche comme ailleurs il faut se battre pour l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous et toutes.