Interpellés le 4 août dernier dans un camp de fortune installé sous le métro aérien à La Chapelle, deux jeunes Afghans ont été placés en détention au commissariat local du 18e arrondissement. Là, ils affirment avoir été passés à tabac notamment à coup de pieds, de poings, de coups avec des ceintures, et avoir subi de violences avec des objets comme des poubelles, humiliés et insultés après que leurs tentes et leurs affaires personnelles aient été détruites. Leur avocat a également évoqué des actes de torture, tels que l’enfoncement de stylos dans leurs oreilles et l’utilisation d’une serpillière pour leur faire éponger leur sang ou la mettre dans la bouche. La police des polices a ouvert une enquête. Mais d’ici que les flics cogneurs soient poursuivis…