Certains boulangers et fleuristes s’insurgent de ne pas pouvoir faire travailler leurs employés le 1er mai. Ils ont même le culot de parler de leur rôle éminemment social pour appuyer leur demande d’ouvrir ce jour férié. Comme de juste dès qu’il s’agit d’aggraver les conditions de travail, le gouvernement a exprimé, par la voix de sa ministre du Travail, un avis favorable à l’évolution de la législation. Ils veulent nous faire travailler toujours plus ? À nous de leur rappeler que le 1er mai est avant tout un jour de grève et de lutte des travailleurs et travailleuses !