NPA Révolutionnaires

Nos vies valent plus que leurs profits
Search
Close this search box.

Quand Adidas capitule sous la pression sioniste

Il y a une dizaine de jours, Adidas avait retiré de son casting de lancement d’une nouvelle paire de chaussure Bella Hadid, un top model américain de 27 ans. Sa faute : être d’origine palestinienne. Or la chaussure en question, la SL 72 OG, était la réédition d’un modèle apparu lors des Jeux Olympiques de 1972 à Munich au cours desquels un commando de l’organisation palestinienne Septembre noir avait massacré onze athlètes israéliens. D’où une campagne des milieux sionistes, soutenue par le gouvernement israélien, pour qu’elle soit retirée de la publicité. Et Adidas a cédé. Ce que n’encaissent pas ces gens-là est qu’Hadid n’a jamais caché sa sympathie pour la cause palestinienne. Elle prend régulièrement la parole en faveur de Gaza et sur la Croisette, au dernier Festival de Cannes, elle était apparue dans une robe keffieh symbolique. Avant cela, elle avait déclaré sur Instagram, malgré « les centaines de menaces de mort quotidiennes », avoir « le cœur qui saigne » devant la situation des Gazaouis. En août 2023, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, l’avait par exemple accusée de « détester Israël ». « Honte à vous », s’était également emporté le compte Twitter officiel du pays après sa participation à une manifestation pour la Palestine, à New York, en 2021. En conclusion, et pour mettre les choses au point, elle a déclaré le 29 juillet sur son compte Instagram : « Je suis fière d’être Palestinienne. Et notre culture ne se résume pas à ce qui a été mis en équation au cours de la semaine écoulée. Je soutiendrai toujours mon peuple, tout en continuant à plaider pour un monde sans antisémitisme. L’antisémitisme n’a pas sa place dans la libération du peuple palestinien ». Bien dit.