Depuis un mois, le service téléphonique d’urgence, le 115, a arrêté l’aide alimentaire fournie via des chèques alimentaires aux familles de réfugiés de la région rémoise. En tout 200 personnes sont concernées. La préfecture évoque des restrictions budgétaires des services de l’État pour expliquer cette mesure. Elle s’est justifiée en affirmant « s’aligner en cela sur les usages déjà en cours dans la plupart des départements ». Comme l’a déclaré l’un des réfugiés concernés : « Je ne comprends pas pourquoi économiser sur des gens qui n’ont déjà rien. On a déjà tout abandonné pour venir ici et on nous demande d’abandonner notre nourriture. » L’aide en question est pourtant des plus modestes puisqu’elle s’élevait à quatre euros par jour et par personne. Encore une fois, sous prétexte d’économies, l’État tape sur les plus pauvres.