La direction de l’usine de Sandouville a été assignée en justice par des syndicats, pour recours abusif à l’intérim. En 2024, année de record de ventes du Trafic, 600 des 1700 salariés étaient intérimaires, principalement sur les chaînes de montage. Comme Renault prévoit une baisse des ventes l’an prochain, le groupe veut mettre dehors plus de la moitié d’entre eux. Rien à voir avec l’électrique ou les amendes de l’Union européenne (qui ont été annulées). L’objectif est clair : la direction veut pouvoir jeter les salariés comme des kleenex quand elle n’en a plus besoin, sans s’embarrasser avec des procédures de licenciements ou des RCC. Le projet des patrons, c’est le retour au 19e siècle… en calèche électrique.
… d’après le bulletin Renault Lardy