Il ne suffit pas de décréter « l’apaisement » : la crise politique se prolonge pour Macron. La colère des classes populaires nourrit une ébullition sociale qui continue, bien que le mouvement d’ensemble contre la réforme des retraites marque le pas. Les formes que prennent les protestations se diversifient, les organisations se renforcent et doivent faire face à des questions profondément politiques. Dans cette nouvelle phase, le NPA doit à la fois proposer une politique d’intervention dans les luttes en cours, toujours nombreuses et déterminées mais davantage éclatées, et lancer une campagne politique de recrutement et de construction comme pôle de regroupement de militants révolutionnaires.
1. Le gouvernement Borne-Macron isolé face à la colère sociale persistante
La cérémonie du 8 mai tenue en grande pompe sur une avenue vide était représentative de l’isolement politique de Macron, incapable de regagner une majorité à l’Assemblée nationale qui lui permettrait de faire valider l’action gouvernementale. Cet isolement tient à l’érosion de longue date du bloc électoral bourgeois traditionnel, représenté aujourd’hui par la majorité macroniste et ses marges du PS et des LR. La volonté de ce qui reste de ces deux partis de gouvernement, qui avaient régné sans partage pendant 50 ans, de se tenir à l’écart de la majorité Renaissance-Horizons-Modem, ne signifiait pas qu’ils se situaient dans l’opposition, loin de là. Ils se disaient prêts à voter les textes au cas par cas – et ils l’ont fait à de nombreuses reprises entre juin et décembre 2022, notamment LR.
Mais le mouvement est passé par là. Il est apparu un tel niveau de rejet de Macron dans les classes populaires, qu’il devenait périlleux pour des politiciens de s’y associer. La possibilité d’une majorité à l’Assemblée, même au cas par cas, a disparu pour de longs mois. C’est donc bien le nombre en manifestation et la détermination de la rue, comme les grèves, qui ont précipité cette crise politique.
2. Un gouvernement sur la corde raide, mais qui se maintient
Le gouvernement est isolé et Macron empêché, mais la majorité présidentielle, certes relative, n’a pas explosé. L’attelage Renaissance-Horizons-Modem tient le coup, même si les tacles de Bayrou et la discrétion de Philippe témoignent d’une certaine prise de distance. Les députés Renaissance ont été très peu nombreux à quitter le groupe parlementaire. La grogne dans la haute fonction publique est restée circonscrite au COR (Conseil d’orientation des retraites) et à la défenseure des droits. Le Medef s’est tenu à l’écart des débats sur cette réforme qui ne profite qu’à lui mais sans jamais lâcher ouvertement Macron. Il témoigne aujourd’hui sa reconnaissance au président qui a joué le rôle de punching-ball pour son compte.
Le gouvernement tient malgré son isolement, car il s’est replié sur son socle fondamental : les franges les plus conservatrices et réactionnaires de la bourgeoisie et de la petite-bourgeoisie.
3. Une fuite en avant réactionnaire
Ce repli prend la forme politique d’une fuite en avant réactionnaire. La première manifestation de cette politique est la répression de toutes les protestations liées au mouvement contre la réforme des retraites, renforcée et très assumée, y compris lorsqu’elle fait des blessés graves, comme à Sainte-Soline.
Le renforcement du militarisme, qui fait l’actualité (les représentants des impérialismes occidentaux, dont Macron, paradant au G7 aux côtés de Zelensky), est un produit de l’exacerbation des tensions de la situation internationale et du durcissement de la concurrence capitaliste à l’échelle mondiale.
Les diversions racistes et sécuritaires se multiplient, Mayotte servant de laboratoire. La politique économique elle-même est marquée du sceau de la droite extrême avec la remise au goût du jour du nationalisme économique.
Les promesses mille fois lancées de « ré-industrialisation » si même elles connaissaient le moindre début de réalisation, n’auraient aucune conséquence positive pour les travailleurs.
La « pause » réclamée par Macron sur « les normes environnementales » est non seulement une provocation mais un aveu et un mensonge. L’aveu que tout effort en faveur de l’environnement s’oppose au profit des capitalistes et le mensonge, car aucune « norme » actuelle n’est malheureusement assez contraignante pour entamer réellement les profits. L’investissement n’obéit qu’aux dures lois de la concurrence et du profit maximal. Si la débauche de moyens pris dans la poche des contribuables parvenait à attirer en France des investissements industriels de pointe, ceux-ci reposeraient sur l’équation patronale : moins d’emplois, plus d’exploitation, plus de profits.
À noter la visite, le 30 mai, de Macron-Scholz-Tavares dans les Hauts-de-France.
4. Le renforcement de l’extrême droite
Conçue à la fois comme une diversion opposée au mouvement contre la réforme des retraites et comme une façon de ressouder un électorat réactionnaire, cette politique produit ses propres effets. Elle distille des préjugés réactionnaires, notamment contre l’immigration, qui continuent de prendre de l’ampleur dans le monde du travail. Elle ne peut que renforcer le poids du RN dans le jeu électoral en légitimant ses idées.
Le RN est resté complètement étranger au mouvement. Pendant la mobilisation, il a systématiquement joué la carte de la diversion sur l’immigration, prétendant défendre les travailleurs mais précisant toujours « français », et s’est présenté comme défenseur de l’ordre. Mais la tentative de stabilisation du gouvernement de Macron sur le terrain d’une droite extrême ouvre de nouvelles perspectives pour les différentes composantes de l’extrême droite. Certaines, comme Zemmour ou Maréchal, parient sur « l’union des droites », quand le Pen préférerait « grand-remplacer » l’essentiel de l’appareil des LR par le sien. Quoi qu’il en soit, un gouvernement d’extrême droite devient si crédible qu’une partie de la presse et du patronat semble s’accommoder de son hypothèse. Macron n’a qu’une solution pour retarder l’échéance : mener par anticipation la politique de l’extrême droite, ce qui ne peut finalement que lui servir de marchepied.
La croissance de l’extrême droite charrie celle de groupuscules d’apprentis fascistes. Ceux-ci se sont illustrés, non seulement contre des manifestations étudiantes « gauchistes », mais aussi contre des piquets de grève, comme supplétifs des forces de répression – et parfois en leur sein même comme l’illustre l’agression récente du délégué CGT des grévistes de Vertbaudet. Ces groupes qui commencent à passer à l’action sont encore à l’état embryonnaire, mais ils se développent et gagnent en confiance.
Il est désormais de la responsabilité du mouvement ouvrier au sens large de prendre au sérieux cette menace physique contre la jeunesse, les travailleurs et les travailleuses mobilisés. La question de l’auto-défense de toutes les initiatives sociales et politiques de notre classe se pose sérieusement. Notre courant politique doit être un fer de lance dans cette préoccupation, en la liant à la nécessité de massifier toutes les manifestations d’opposition à l’extrême droite. C’est dans cet état d’esprit que le NPA participera à la manifestation du 4 juin à Paris commémorant les dix ans de l’assassinat politique de Clément Méric par des nazillons et appelle à y participer largement, de manière à en faire une démonstration de force du mouvement ouvrier et antifasciste.
5. La nécessité d’intervenir sur des bases révolutionnaires dans les prides
Quand l’extrême droite se renforce, c’est aussi l’homophobie qui se renforce. Dix ans après la mise en place du mariage pour toutes et tous, les droits des personnes LGBT et de toutes les minorités de genre ne sont pas pour autant respectés, et même pire, les agressions à leur égard se renforcent, leur vie au quotidien est trop souvent placée sous le signe des discriminations et des vexations. Pour toutes ces raisons, le NPA sera présent aux marches des fiertés et des prides des semaines qui viennent partout en France, en mettant en avant que le capitalisme est synonyme d’oppression et d’exploitation, qu’il n’y aura pas d’émancipation sans révolution. Nous appelons toutes et tous les camarades là où c’est possible à intervenir dans la pride, à discuter et l’animer pour porter nos idées révolutionnaires.
6. La politique de la gauche
La gauche institutionnelle a repris quelques couleurs depuis son dernier passage aux affaires sous Hollande. Elle n’a pas lésiné sur les appels à manifester, et s’est même fendue de prises de distance régulières avec la loi Touraine, pourtant adoptée en 2014 par un gouvernement PS-Verts soutenu alors par le PCF. Cette présence de la Nupes, et surtout de la FI et du PCF, dans la rue, en manifestation, sur les piquets de grève, leur a redonné un certain crédit dans certains milieux ouvriers – même si les trahisons du passé sont loin d’avoir été oubliées. La fuite en avant réactionnaire du gouvernement, qui les désigne comme l’extrême gauche, principale menace contre la république, leur donne à peu de frais un profil radical.
Leurs interventions dans la rue ont toujours été marquées par la volonté de faire rentrer le mouvement dans un cadre institutionnel : vers l’Assemblée d’abord, puis le Conseil constitutionnel, le référendum et aujourd’hui, misère du crétinisme parlementaire, vers les centristes réactionnaires du groupe Liot. De ce point de vue, la Nupes a confirmé au patronat son rôle de recours en cas d’accentuation de la crise sociale et politique. Cette politique s’accompagne d’une démagogie nationaliste et étatiste qui fait office de programme social. La gauche navigue entre les bonnes recettes pour sauver les caisses de retraite et les programmes de « réindustrialisation », en conseillant une meilleure politique au patronat – concédant tout de même qu’il faille « taxer les riches ».
Le racisme prospère sous le paravent du patriotisme économique. Dans les années 1980, le PCF lançait le « produisons français » et le FN n’avait qu’à compléter : « avec des Français ». Aujourd’hui, la Nupes fait campagne pour la « relocalisation » des industries et le RN n’a plus qu’à ajouter la « remigration » des travailleurs étrangers.
7. La politique des directions syndicales
Les directions syndicales présentent toujours un front uni intersyndical. Tout en appelant régulièrement à des journées de mobilisation massives, elles ont d’emblée tenté de canaliser la colère. D’abord en limitant strictement leurs objectifs aux retraites sans inclure les questions des salaires et des conditions de travail qui étaient pourtant l’objet de conflits redoublés durant toute la période. Ensuite en orientant chaque journée de mobilisation vers des objectifs parlementaires. Elles tenaient à présenter le mouvement qu’elles dirigeaient comme une pression du monde du travail sur les institutions.
Pendant la phase ascendante du mouvement, elles n’ont jamais rompu le dialogue social avec le patronat dans les entreprises. Certains patrons ont même choisi de concéder quelques augmentations de salaire (le plus souvent en dessous de l’inflation mais au-dessus de ce qui se pratiquait dans la période précédente), ou surtout des primes, dans l’espoir d’éteindre la possibilité d’une extension des grèves sur les retraites – qui n’auraient pas porté uniquement sur les retraites si elles s’étaient développées. Ce genre d’accord a toujours été conditionné à des signatures syndicales démonstratives, dans l’objectif de désarmer leur base. La RATP a ouvert le bal sous la direction de Jean Castex au début du mois de janvier, suivi par Airbus, les TCL et bien d’autres.
L’acceptation de rencontrer Borne marque la volonté de l’intersyndicale de brader le mouvement. Mais il y a bien continuité et pas rupture dans les rencontres bilatérales des 16 et 17 mai entre Matignon et les syndicats. Le prétendu dialogue social ne profite qu’au patronat puisqu’il institutionnalise les directions syndicales en gardiennes de l’ordre social. La rupture de ce dialogue social ne se fera que sous la pression combinée d’une politisation accélérée du monde du travail en général, syndiqués et non syndiqués, qui aura des répercussions parmi les militants syndicaux et secouera les appareils, et d’expériences d’auto-organisation, c’est-à-dire de démocratie ouvrière à la base, de constitution d’une direction de la grève par les grévistes eux-mêmes : assemblées générales, comités de grève, coordinations interprofessionnelles.
Depuis janvier dernier, la politique que nous avons menée est parvenue, lors de quelques moments-clés, à faire entrevoir la possibilité de prendre des initiatives qui aillent dans ce sens : place de la Concorde lors du 49.3, manifestations dans plusieurs villes alors que la loi avait été promulguée… Même de taille modeste et en faible nombre, les assemblées générales de grévistes, les quelques comites de grève que nous avons impulsés, ou les cadres de regroupement du type AG interpro et Coordination nationale étudiante, ont été des points d’appui pour organiser ce type d’échéances.
8. Des illusions institutionnelles écornées
L’intersyndicale a gardé la main sur les grands rythmes du mouvement, fixant des dates de grève alignées sur le calendrier parlementaire. Mais si le mouvement n’a pas consciemment cherché une direction alternative à celle de l’intersyndicale, il a cependant largement débordé le cadre d’un dialogue social ponctué de démonstrations de force que les directions syndicales ont tenté de lui imposer. Plus les syndicats et la gauche orientaient les manifestations vers les institutions, et plus celles-ci démontraient à quel point elles étaient taillées sur mesure pour faire passer en force une politique pro-patronale, même ouvertement rejetée par une majorité de la population et combattue par le monde du travail.
Macron incarne mieux que personne la dictature du capital, derrière des institutions d’une démocratie bourgeoise de principe. Mais la fixation sur sa personne pourrait vider de tout contenu la haine bien méritée à son égard. Le RN l’a bien compris, qui surfe sur le « tout sauf Macron » tout en rêvant de le remplacer.
Nous militons pour le maintien de la contestation sociale et l’approfondissement du rejet de Macron, en nous efforçant de l’orienter contre ses véritables commanditaires du patronat. Cette nécessité politique de se différencier du « tout sauf Macron », sans néanmoins s’isoler du sentiment unanime de détestation dont il fait l’objet, prendra d’autant plus d’importance que la situation sociale deviendrait plus explosive. Dégager Macron, oui, mais avec les méthodes de lutte collective du monde du travail et pour attaquer ses donneurs d’ordre du patronat.
9. Possibilités ouvertes par la croissance des syndicats
L’acquis le plus important du mouvement est que de larges couches se sont éveillées à la lutte de classe, se politisent et font le choix de s’organiser. Nous nous adressons à tous ces travailleurs et travailleuses, syndiqués et non syndiqués.
Pour la première fois depuis des décennies, la syndicalisation repart à la hausse. Certaines estimations, peut-être optimistes, font état de 100 000 nouveaux syndiqués depuis janvier. Ce renforcement des effectifs des syndicats ne signifie pas mécaniquement un renforcement des directions bureaucratiques.
Nous devons nous adresser à ces dizaines de milliers de travailleurs qui ont rejoint un syndicat durant la lutte. C’est certainement en tant que militants et responsables syndicaux que cela nous est le plus facile, mais c’est bien notre programme politique qu’il faut leur proposer.
Cette semaine, Sophie Binet a avancé un ensemble d’objectifs que se fixerait la CGT : retrait de la réforme des retraites, indexation des salaires sur les prix, embauches dans les services publics, conditionnement des aides aux entreprises à de véritables embauches, etc. Programme minimaliste, certainement, mais ce sont des revendications qui peuvent animer les nouveaux militants syndicaux. Mais comment les obtenir ? Certainement pas en allant présenter ce programme sous forme de doléances à la Première ministre ! Orienter l’action de militants ouvriers qui viennent d’adhérer au syndicat, cela passe par proposer nos perspectives pour imposer les revendications : l’importance de la grève, de l’organisation à la base, le contrôle ouvrier… Thèmes que nous pourrions développer en direction de ce milieu sous une forme populaire.
10. Proposer une politique pour la continuation du mouvement
À chaque échéance de grève depuis janvier, le caractère massif des manifestations s’est avéré persistant. Le 1er mai s’est inscrit dans cette série, au terme de près de trois mois de grève et de lutte. L’intersyndicale a fixé la prochaine échéance au 6 juin, favorisant ainsi la baisse d’intensité du mouvement gréviste déjà entamée.
Les protestations politiques contre le gouvernement parviennent à entraver ou empêcher chaque déplacement. Symbolisées par les casserolades, elles sont une manifestation de la continuation de la mobilisation contre Macron sous des formes transformées. Mais l’agitation est loin de se limiter à ces rassemblements : les grèves continuent même si elles n’occupent pas une place politique centrale. La question des salaires y occupe une place essentielle comme à Vertbaudet, mais aussi celle des conditions de travail liées aux effectifs (comme l’illustre le débrayage sauvage de cheminots à Saint-Lazare), ou des embauches d’intérimaires (objet de nombreuses grèves à la Poste).
Cette agitation traduit la persistance de la colère à l’encontre de Macron et du patronat, et son élargissement à d’autres revendications que les retraites. Dans ce cadre, la grève et les manifestations du 6 juin peuvent être massives. Macron et le gouvernement Borne peuvent à nouveau être mis en difficulté par la rue au moment où la question des 64 ans sera soulevée au Parlement, une question dont l’examen parlementaire sera peut-être évité par le gouvernement grâce à une nouvelle combine constitutionnelle… qui n’effacera pas pour autant l’isolement de Macron.
La préparation de la grève et des manifestations du 6 juin est un point d’appui pour exprimer la colère du monde du travail qui est loin d’être éteinte. Nous tentons de relancer à cette occasion les milieux qui se sont mobilisés depuis janvier, afin qu’ils s’adressent à leurs collègues pour tenir des AG qui permettent de discuter l’état de la mobilisation et les perspectives à lui donner, y compris pendant et après l’été. L’AG Interpro 92 propose une réunion nationale le 3 juin afin de discuter de cette perspective avec les secteurs, syndicats, militantes et militants qui se posent ce problème. Nous devons assurer le succès de ce rendez-vous.
11. Construire le NPA
Le mouvement a fait émerger une politisation à une échelle large, bien au-delà des militants de gauche, d’extrême gauche et syndicaux. Le sentiment anti-organisation que nous avions dû combattre dans les mouvements précédents a presque disparu. Cela nous oblige à proposer nos réponses politiques et à avancer les perspectives du NPA directement et le plus largement possible.
Les questions soulevées sont profondément politiques. Si la persistance d’une agitation sociale et d’appels à des journées sont un cadre favorable qu’il nous faut encourager et construire, elle n’apporte pas en elle-même les réponses à ces questions politiques. Extrême droite, « ré-industrialisation », nationalisme économique, travailleurs migrants, montée du militarisme sont des questions incontournables qui se posent aux militants du mouvement. De même que les questions fondamentales : comment gagner ? Comment dégager Macron et le patronat qu’il sert ? Ces questions impliquent non seulement de formuler nos perspectives mais aussi de démontrer les impasses de la gauche institutionnelles et des directions syndicales.
Nous utilisons toutes les occasions de nous adresser à tout le mouvement révolutionnaire, dans la continuité de nos discussions avec LO et RP. Lors de notre participation à la fête de LO, nous adresserons à leurs militants une communication spéciale. Nous invitons ces organisations à nos Rencontres d’été révolutionnaires.
Cela passe par la construction du NPA, avec des camarades connus dans leur milieu, à partir de nos interventions et de notre cohérence politique révolutionnaire. C’est d’abord à partir de nos interventions militantes de terrain que nous construisons la légitimité et l’écho politique de notre NPA. Nous lançons donc une campagne de recrutement, qui est une campagne politique de discussion dans tous nos milieux et au-delà : réunions publiques, meetings, fêtes locales. Cette campagne doit mener à la réussite de nos Rencontres d’été révolutionnaires.
Déclaration du CPN du NPA, 21 mai 2023