C’est aujourd’hui que s’ouvre la réunion préparatoire de la « grande » conférence sociale sur le travail et les retraites voulue par le Premier ministre et présidée par le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou. Les partenaires sociaux – syndicats patronaux et ouvriers – vont donc à nouveau se retrouver et blablater avec, selon le ministre, « l’objectif partagé de construire un espace de dialogue ouvert et apaisé sur des enjeux structurels pour l’avenir des Français ». Bonjour la langue de bois ! La plupart des confédérations syndicales – CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC – s’y sont précipitées. La CGT, elle, a refusé, non par principe mais parce qu’elle voudrait que « le calendrier, le contenu, les modalités, l’animation de cette fameuse conférence travail dont on ne sait rien soit décidé et travaillé avec l’ensemble des organisations syndicales ». Autant dire qu’il ne faudra pas compter sur lesdites organisations pour impulser des luttes susceptibles d’améliorer les conditions de travail et d’abolir la scélérate réforme des retraites.