La Cour suprême russe a interdit le « mouvement sataniste international » qui, selon plusieurs médias indépendants et organisations non-gouvernementale, n’a jamais existé. Ce qui n’a pas empêché Kyrill, le patriarche orthodoxe de Moscou, d’applaudir cette décision. Un geste qui sert la propagande de Poutine qui cherche à s’ériger en champion des valeurs chrétiennes conservatrices face à l’Occident. Une décision qui fait écho à l’interdiction, en 2023, d’un groupe « LGBTQ+ international » lui aussi parfaitement inconnu. Ces décisions kafkaïennes pourraient faire sourire si elles n’étaient pas utilisées contre des opposants accusés d’avoir des liens avec ces mouvements imaginaires et envoyés en prison.