Le 16 juin va s’ouvrir au Bourget (Seine-Saint-Denis), près de Paris, le salon aéronautique qui se tient tous les deux ans. À cette occasion plusieurs ONG – dont Survie, Attac-Franc ou Stop Fuelling War – avaient assigné en justice l’organisateur de cette manifestation, le Salon international de l’aéronautique et de l’espace, pour interdire la venue d’entreprises fournissant l’armée israélienne en équipements militaires utilisés, entre autres, pour perpétrer les massacres de Gaza. Étaient notamment visées les entreprises israéliennes Aeronautics Group LTD, Ashot Ashkelon, Uvision Air, Israel Aerospace industries mais aussi l’italienne Leonardo SPA, la norvégienne Nammo, l’allemande Thyssenkrupp, etc. Leur recours a été finalement rejeté par le tribunal judiciaire de Bobigny qui a estimé, dans sa grande sagesse, que l’invitation d’entreprises israéliennes ou vendant des armes à Israël ne constituait pas une violation « du droit français réprimant les crimes internationaux ». On peut se demander à partir de combien de dizaines de milliers de morts civils le tribunal estime que le droit français est concerné.