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Seine-Saint-Denis : les maigres retombées des JO sur l’emploi

Les organisateurs l’avaient promis : les Jeux Olympiques et Paralympiques seraient une mine en terme d’emplois et de retombées économiques. Et pas seulement pour le secteur du tourisme (hôtellerie-restauration et boutiques de luxe notamment) mais aussi pour la population défavorisée à laquelle ils étaient supposés proposer nombre d’emplois. La plupart précaire ou en CDD d’ailleurs. Mais la réalité n’a pas grand chose à voir ces promesses mirifiques. La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) affirmait que les chantiers olympiques avaient créé 30 000 emplois en tout et que 10 % des heures travaillées devaient être réservées à des publics éloignés de l’emploi (chômeurs de longue durée, jeunes sans emploi, bénéficiaires du RSA…). La Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre du pays, était supposée être privilégiée grâce à l’installation du village olympique et d’autres structures. À l’arrivée 1 997 résidents de ce département ont été concernés alors que le nombre de chômeurs de catégorie A s’y élève à 108 000. Une goutte d’eau d’emplois dans un océan de chômage.