Après le cortège unitaire du 1er octobre et la journée du 17 octobre avec les grévistes du Samu social, les luttes du secteur social vont se poursuivre en novembre.
Le 12, les agents de France Travail IDF seront en grève pour des augmentations de salaire et pour stopper la précarité (un tiers de collègues sont en CDD dans certaines agences). Le budget 2025 tel qu’annoncé par le gouvernement entrainera 500 suppressions de postes alors même que la loi « plein emploi » va obliger l’ensemble des allocataires du RSA (ainsi que leur conjointe et conjoint) à s’inscrire à partir du 1er janvier 2025, et donc amènera un surcroit de travail non négligeable pour les agents de France Travail. Un rassemblement est prévu lors de cette journée de grève : 14 heures devant la direction générale, 1 avenue du Docteur-Gley, Paris 20e.
Le 13 novembre, la commission de mobilisation du travail social Île-de-France organise une « soirée des luttes du social » à partir de 19 heures à la Flèche d’or (Paris 20e). La parole sera donnée à des représentants de différentes structures en lutte depuis la rentrée (Samu social, Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), la société spécialisée dans l’aide à domicile Onela…). Ce sera l’occasion discuter des perspectives communes.
Puis le 14 novembre, à l’appel de la CGT chômeurs, rendez-vous est donné à 12 heures devant l’Unédic. Ce sera le moment de se faire entendre pendant les négociations sur une nouvelle convention de l’assurance chômage pour exiger l’abrogation des contre-réformes de Macron et l’augmentation des allocations. Le gouvernement a une fois de plus l’objectif de baisser encore les allocations des chômeurs (400 millions d’euros en moins) à un moment où les plans de licenciement massifs se multiplient !
La casse du service public dans le social se poursuit et concerne l’ensemble du monde du travail, mais les travailleurs et travailleuses du secteur ne se laissent pas faire.
Correspondant