Lors du sommet mondial sur les océans de l’ONU Macron a, comme son habitue, joué les vedettes. Faisant mine de défier Trump il a affirmé que « les abysses, le Groenland, l’Antarctique et la haute mer ne sont pas à vendre ». Il s’est félicité que l’accord sur la protection de la haute mer, adopté en 2003 mais toujours pas ratifié, entrerait bientôt en application. Quant à son ambition de protéger 30 % des océans d’ici 2030, elle fait doucement rigoler les ONG spécialisées qui soulignent que seulement 4 % des eaux métropolitaines françaises sont actuellement sous protection. Enfin les sujets qui fâchent – comme l’exploitation des énergies fossiles off-shore ou la levée des fonds pour aider les pays pauvres à protéger leur espace maritime – n’ont pas été abordés. Bref, rien n’est réglé mais Macron est satisfait. On respire… contrairement aux océans.