La réunion de l’Otan, l’alliance militaire qui regroupe 32 pays capitalistes, qui vient de se tenir à La Haye, aux Pays-Bas, a surtout été l’occasion pour Trump de montrer qui était le vrai, voire le seul patron. Il a largement réussi. Il a imposé à tous le fait d’augmenter les dépenses militaires pour atteindre 5 % du PIB à l’horizon 2035. Et les velléités d’indépendance – du moins sur le papier – de Macron et du chancelier allemand Merz, visant à offrir une pseudo-alternative européenne à l’Otan sous domination américaine ont fait long feu, même s’ils masquent leur ralliement au président américain au nom d’une pseudo « claivoyance » qui, jusqu’à présent, a échappée à tout le monde.