Nos vies valent plus que leurs profits

Trump en guerre contre l’écologie

Si les attaques de Trump portent sur l’ensemble du milieu de la recherche, l’écologie est une des principales cibles.

Parmi les fameux mots-clés qui empêchent désormais les chercheurs d’avoir des financements, on retrouve « crise climatique », « énergie propre » ou « science du climat ». Des milliers de licenciements (ou de départs sous pression) ont eu lieu dans la recherche sur l’environnement : 1300 personnes à la NOAA (Agence nationale pour le climat et l’atmosphère), 1000 à la Fema (Agence pour la gestion des situations d’urgence), ainsi qu’une baisse prévue de 65 % des effectifs de l’EPA (Agence de protection de l’environnement).

À l’échelle internationale, Trump s’est désengagé des accords de Paris (pourtant très timides et peu contraignants), et a baissé de quatre milliards les financements au fonds vert de l’ONU, sans compter les trois milliards de l’USAID (Agence américaine pour le développement international) dédiés à la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour mieux défendre le business des grandes entreprises

Le ministre de l’Énergie du gouvernement Trump est Chris Wright, un grand patron des énergies fossiles. Trump donne un feu vert aux capitalistes qui veulent extraire du gaz de schiste. Il cherche même à les devancer en leur proposant un projet pétrolier de plus de 40 milliards en Alaska.

Si les démocrates étaient devenus des experts en greenwashing et en prétendue transition écologique (comme Biden et son Green New Deal), Trump assume ouvertement, à coup de déclarations climatosceptiques de privilégier les profits à l’environnement.

Robin Klimt

 

 


 

 

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