Nouveaux démantèlements de camps de migrants originaires de l’Afrique subsaharienne. La garde nationale a mis le feu à leurs tentes installées dans des oliveraies du centre est du pays. Plus de 3 000 exilés ont été forcés de partir. 2 500 personnes en situation irrégulière ont dû quitter les lieux à Henchir Al Karkni dans la localité d’El Amra alors que 800 autres connaissaient le même sort au camp Ouled Hmed près de Jebeniana. Les associations de défense des droits humains appellent depuis des mois à mettre fin aux campagnes de haine xénophobe envers les Subsahariens mais elles aussi sont devenues des cibles pour les autorités qui ont fait emprisonner, sous des prétextes divers, nombre de leurs membres. Le bilan mortifère du président Kaïs Saïed s’alourdit.