Chaque année, dans l’Hexagone, une personne de milieu modeste produit en moyenne 3,8 tonnes de CO2 alors qu’une autre appartenant aux 0,1 % les plus favorisées en émet 153 tonnes, soit 40 fois plus. Que la pollution soit aussi un problème de classe ressort de nouveau de la dernière étude de l’ONG Oxfam. On y apprend ainsi que les 308 milliardaires les plus riches de la planète polluent autant que les 108 pays les plus pauvres. De plus ces mêmes milliardaires investissent près de 60 % de leurs placements dans des secteurs à fort impact climatique comme le pétrole ou les mines. Cela va de pair avec la précarisation toujours plus grande des plus pauvres, des femmes, des communautés victimes de racisme et des peuples autochtones. De ce point de vue sans une révolution sociale et le renversement du système capitaliste, l’écologie est au mieux un vœu pieux.