Par le biais du groupe Vivendi, dont il est le principal actionnaire, Vincent Bolloré est propriétaire de nombreux médias et entreprises de communication comme Havas, CNews, Canal +, Hachette ou Europe 1. Il vient de recevoir le feu vert des autres actionnaires pour diviser son conglomérat en quatre entités qui seront cotées en bourse dans plusieurs pays différents (France, Royaume-Uni, Pays Bas, etc.) dans l’espoir d’améliorer leur rentabilité. Cette réunion d’actionnaires – qui s’est déroulée à Paris au théâtre des Folies Bergères – a été l’occasion de manifestations organisées par la coalition « Désarmer Bolloré » qui compte une centaine de membres (syndicats, associations et collectifs) regroupés pour mener une action unie face à l’extrême droite. Ses membres dénoncent « la banalisation des propos racistes, autoritaires, néo-colonialistes ou climato-sceptiques » dans les médias que contrôle le milliardaire. Cette journée de protestation se voulait le coup d’envoi d’une semaine d’actions décentralisées contre tous les acteurs de la « Bollosphère » prévue du 29 janvier au 2 février prochains.