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Violer le droit international d’accord… mais discrètement

Les déclarations tonitruantes de Donald Trump de prendre « le contrôle » de la bande de Gaza, d’en expulser la population palestinienne puis de la reconstruire pour en faire une « Côte d’Azur au Moyen-Orient » ont soulevé une vague de protestations et d’indignation (plus ou moins sincère chez certains) dans le monde entier. Le Quai d’Orsay a indiqué dans un communiqué qu’une telle action des États-Unis « constituerait une violation grave du droit international ». Ce qui est tout à fait exact. Sauf qu’il y a quelques semaines, le même Quai d’Orsay indiquait que Netanyahou et ses complices pourraient venir sans problème à Paris sans être inquiétés, Macron ayant décidé de ne pas appliquer les mandats d’arrêt lancés par la Cour pénale internationale contre certains d’entre eux pour des soupçons de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cela constitue aussi « une violation grave du droit international ». Qui ne semble pas empêcher de dormir le locataire de l’Élysée.