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Les droits des LGBT+ de plus en plus contestés

Selon Ilga World, une organisation internationale qui lutte en faveur des droits LGBT+, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes, affrontent dans le monde « une augmentation alarmante » des restrictions à la liberté d’expression et d’association. Au cours des 16 derniers mois, par exemple, la Jordanie, le Kirghizistan et l’Ouganda ont formellement mis en œuvre des dispositions légales contre la « promotion » de l’homosexualité, tandis que la Russie a qualifié le mouvement LGBT international « d’extrémiste ». Un petit tiers des États membres de l’ONU (59 sur 193) criminalisent les relations homosexuelles et la peine de mort y est appliquée systématiquement dans sept pays (Brunei, Mauritanie, Iran, Nigeria, Arabie saoudite, Ouganda et Yémen) et occasionnellement dans cinq autres (Afghanistan, Pakistan, Qatar, Somalie et Émirats arabes unis). À l’opposé, parmi les avancées enregistrées, quatre États (Andorre, Estonie, Grèce et Slovénie) ont autorisé le mariage de personnes de même sexe et le Népal a pris une ordonnance provisoire pour les faciliter. La Bolivie et la Lettonie ont légalisé les unions civiles, tout comme plusieurs préfectures japonaises. Cinq nouveaux États membres (Allemagne, Équateur, Espagne, Finlande et Nouvelle-Zélande) permettent désormais aux personnes de voir leur genre reflété dans leurs documents officiels sur la base d’une auto-identification, portant à 17 le nombre de pays qui autorisent une telle démarche.