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Espagne : la justice poursuit de sa hargne les nationalistes catalans

Le socialiste Pedro Sanchez avait été reconduit au poste de Premier ministre à la fin de l’année dernière en promettant de faire passer une loi d’amnistie en faveur des nationalistes catalans impliqués dans la tentative d’indépendance de la Catalogne en 2017. Ce qu’il fit, la loi étant largement adoptée par les Cortes, le parlement. C’était compter sans le Tribunal suprême espagnol, la plus haute instance judiciaire du pays, qui a refusé d’amnistier le leader indépendantiste Carlos Puigdemont, qui était à l’époque président du gouvernement régional catalan et qui vit aujourd’hui en exil en Belgique. Pour ce faire, les juges ont accusé Puigdemont de… détournement de fonds. Bref, il n’est plus poursuivi pour des motifs politiques mais pour des délits financiers de droit commun. La ficelle est un peu grosse. Mais elle souligne à nouveau que toute une partie de l’appareil d’État (justice, armée, police) a été formé dans la tradition franquiste et continue de sympathiser ouvertement avec l’extrême droite. Ce qui sert de toile de fond à la décision bien réactionnaire du Tribunal suprême.