Michelin et Auchan viennent d’annoncer la suppression de plus de 3 600 emplois.
Michelin, qui annonce la fermeture des sites de Cholet (950 salariés) et de Vannes (300 salariés) avec 2 milliards de bénéfices net cette année n’est pas plus « en difficulté » que la famille Mulliez, propriétaire d’Auchan qui menace 2 500 emplois. Aucune de ces deux entreprises ne parle de délocalisations : gains de productivité, compétition internationale, augmentation et rentabilité suffisent à tout justifier.
Les annonces s’accumulent dans l’automobile, dans la chimie, l’aéronautique et la grande distribution. Pas moins de 150 000 emplois menacés en France… Tous en même temps, s’inquiètent le patronat et le gouvernement !
Alors oui, comme ils le redoutent, c’est bien le « tous ensemble » qui permettra aux ouvriers d’obtenir des indemnités acceptables, le maintien des sites et surtout des emplois. Entreprise par entreprise, site par site, ils risquent d’être vaincus. Mais en se coordonnant, ils pourraient construire un rapport de force qui rende crédible jusqu’à l’interdiction des licenciements !