Les membres du collectif « J’accuse » se sont réunis à la frontière franco-espagnole, entre Irun (Espagne) et Hendaye (France), pour dénoncer le contrôle aux frontières décidées par Paris et affirmer leur soutien à sept militants qui avaient été arrêtés et placés en garde à vue, et qui seront jugés le 28 janvier prochain. On leur reproche d’avoir fait entrer clandestinement en France 36 personnes migrantes le 14 mars dernier en profitant de la Korrika, la course-relais pédestre trans-frontalière en faveur de la langue basque. Le collectif a déclaré : « Nous n’acceptons pas ce procès. Ce qui doit être jugé le 28 janvier prochain, ce n’est pas la solidarité, ni les personnes qui travaillent pour les droits de tous. Ce qui doit être puni ce sont les politiques migratoires cruelles et meurtrières… responsables de la mort de neuf personnes dans la Bidassoa ou sur les voies ferrées. » Une manifestation de soutien est prévue le 26 janvier.