À partir du 1er janvier, le versement du revenu de solidarité active (RSA) sera soumis à l’obligation d’effectuer quinze heures hebdomadaires d’activité sans qu’il soit précisé dans quelles conditions sera effectuée cette activité. Le non-respect du contrat d’engagement pourrait entraîner des sanctions, notamment la suppression partielle ou totale du RSA. Dans un avis, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, une autorité administrative indépendante, dénonce cette obligation, considérant cela comme une atteinte aux droits humains. C’est pourquoi elle appelle à l’abrogation de cette réforme, soulignant les risques notamment pour le droit à des « moyens convenables d’existence ». Des moyens dont se moquent Macron et ses différents gouvernements prêts à tout pour pressurer les plus fragiles.