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Conférence de Paris : trois jours de débats internationalistes

Au mois de mai, une réunion de représentants d’une quarantaine d’organisations révolutionnaires se réunira à l’appel du comité à l’initiative de la troisième rencontre des forces internationalistes1. La conférence se tient sur trois jours et abordera deux thèmes : celui de la montée des rivalités inter-impérialistes puis, le dernier jour, l’intervention des révolutionnaires dans les syndicats.

Un espace de débats, d’échanges

Pas plus que les deux précédentes, cette conférence n’est pas le prélude d’une nouvelle « internationale ». Mais les débats qu’elle permettra constituent une étape indispensable vers l’émergence d’un regroupement international qui pourrait se développer avec un accroissement de l’intensité de la lutte des classes, grâce à une coopération dans la durée entre forces internationalistes et une orientation communiste cohérente.

Les tensions entre la Chine et les États-Unis, la signification de la présidence Trump, la montée des tensions entre l’Inde et le Pakistan, l’horreur de Gaza et la guerre en Ukraine seront au cœur des échanges. Mais aussi les aspects économiques touchant aux transformations de l’impérialisme, sans négliger les tâches face à la montée du militarisme et à la guerre sociale globale que mènent les bourgeoisies sur tous les continents. De la Russie à l’Argentine, des États-Unis au Japon, de la Turquie au Pakistan et du Kenya au Liban, ces contributions sont proposées pour un débat au long cours qui se doit d’accompagner la réorganisation nécessaire du mouvement révolutionnaire. La diffusion de ces travaux se fera dans les principales langues internationales et sera accessible aux lecteurs de Révolutionnaires.

 

 

1  À l’initiative des deux premières conférences, qui se sont tenues à Milan, les organisations italiennes Associazione Marxista Rivoluzionaria Controvento, Contro Corrente, Lotta Comunista, Partito Comunista dei Lavoratori, Rivoluzione Comunista, Sinistra Anticapitalista, issues des traditions trotskistes et de la gauche communiste, qui ont intégré le NPA-R depuis l’année dernière.