Nos vies valent plus que leurs profits

Vous reprendrez bien un peu de sans-plomb 98 ?

Il y a huit ans, le journaliste Guillaume Coudray publiait un livre, Cochonneries. Comment la charcuterie est devenue un poison, sur le présence de nitrite dans le jambon et autres cochonnailles. Cet additif, utilisé pour faciliter la conservation des aliments, augmente, chez les consommateurs, les risques de cancer colorectal mais aussi de diabète et d’hypertension. Coudray récidive en dénonçant cette fois la présence d’un dérivé du pétrole, l’hexane, un solvant neurotoxique, dans les huiles de consommation courante. Dans son nouveau livre, De l’essence dans nos assiettes. Enquête sur un secret bien huilé, il montre du doigt l’hexane, un hydrocarbure massivement utilisé dans l’industrie pour l’extraction d’huile à partir de diverses graines (soja, arachide, colza, etc.). De plus les restes de graines, présentant également des traces d’hexane, sont utilisés dans l’alimentation animale. Or, la toxicité de ce solvant est connue depuis cinquante ans et peut être responsable de pathologies comme la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques. Face à ce nouveau scandale, dénoncé par le quotidien Libération dès octobre 2024, les autorités sanitaires ne semblent pas pressées d’agir.