Jeudi 16 mars, jour de passage en force de la réforme à l’Assemblée, ce sont six militants de la CGT Énergie, dont le secrétaire départemental, qui ont été placés en garde-à-vue à Marseille, après avoir été interpellés à leur domicile au petit matin. Ces arrestations interviennent suite à une plainte d’Enedis pour des faits remontant pour certains au mois de juin dernier et liés aux mobilisations des gaziers et électriciens de ces derniers mois. Mais comment ne pas y voir une tentative d’intimidation, alors que les énergéticiens sont en pointe dans la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites, multipliant les actions de « Robins des bois de l’énergie », coupures et rétablissements ciblés, en se réappropriant leur outil de production ?
Trois d’entre eux en sortent avec une amende, un placement sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique, une interdiction de sites d’Enedis et une convocation au tribunal en septembre prochain ! Des charges lourdes, destinées à faire plier des militants, mais qui ne font que renforcer le sentiment de colère de bien des travailleurs face aux attaques de Macron et du patronat.
Aucune poursuite contre les travailleurs en lutte !