Le journaliste du Monde Luc Bronner a pu entrer dans Gaza-ville, lors d’un déplacement organisé et encadré par l’armée israélienne. Trois heures dans l’horreur d’une « ville anéantie et vidée de sa population ». Il témoigne : « Les destructions paraissent irréelles tant elles sont absolues et systématiques. » Ce qu’il a vu corrobore les estimations de l’ONU : plus des trois-quart des immeubles et des routes sont détruits ou endommagés, 88 % des commerces et des entreprises. 97 % des cultures arboricoles ont été perdues depuis 2023. Les troupeaux d’animaux sont décimés. « Ce qui ne se voit pas dit la disparition de la population palestinienne déplacée de force, sous le feu de l’armée. » Depuis le début de la guerre, plus de 66 000 Palestiniens ont été tués, 170 000 blessés dont beaucoup d’enfants. 800 000 personnes ont dû quitter Gaza-ville pour se réfugier dans des zones insalubres et surpeuplées au sud de l’enclave. Le gouvernement israélien empêche l’aide humanitaire et provoque une famine généralisée. Gaza est désormais invivable. Ce que commet le gouvernement israélien, c’est l’anéantissement d’une ville et la destruction d’un peuple. Mobilisons-nous pour stopper ce génocide !