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Les bourgeois ne veulent pas côtoyer des pauvres

La loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) était censée contraindre 2000 communes situées en zone urbaine à proposer un taux minimum de 20 % à 25 % de logements sociaux pour favoriser la mixité sociale. Cette loi était déjà détournée : il suffisait de payer une amende pour y échapper. Deux des cas les plus caricaturaux étaient ceux de Neuilly-sur-Seine et de Nice, dont la bourgeoisie locale ne voulait surtout pas de travailleurs modestes à proximité de chez elle. La nouvelle loi présentée par Guillaume Kasbarian, ministre délégué au Logement, va plus loin. Dans leur quota de logements sociaux, les communes concernées pourraient inclure les logements dits « intermédiaires », c’est à dire ceux qui sont destinés à des catégories plus aisées comme des cadres et des professions libérales. Ce qui permettrait d’éliminer la construction d’HLM déjà très réduite. Pour tenter de gagner les voix de la bourgeoisie et de la partie la plus aisée de la petite bourgeoisie, Macron n’hésite pas à limiter encore les possibilités des catégories les plus démunies de trouver un toit.