Ils y sont 200, dont le richissime Elon Musk, patron de Twitter, Tesla (automobile) et Space X (fusées), invités ce lundi par Macron sous les ors du château de Versailles. Mais ce toast (loin des concerts de casseroles), c’est pour notre bien, parait-il. Pour réindustrialiser la France, pour l’emploi nous dit-on, puisque Macron compte leur vanter « l’attractivité de la France ». Quelle attractivité ? Pas de mystère, juste ce dont les patrons français se félicitent déjà : des profits à la clé sans augmentations de salaire, la précarité tous azimuts et moins d’emplois créés que supprimés.
Il n’y a qu’à voir en ce moment les batailles contre les fermetures de sites, notamment la grève pour le maintien du travail de 336 salariés à l’usine de Valdunes dans le Nord, dans le même département que le futur site de production de batteries à Dunkerque où Macron poussait son cocorico vendredi. Même sans casserole, son discours sonne faux.