Samedi 18 février, Olivier, militant syndical de Solidaires, a été interpellé à Paris au cours d’une manifestation contre le projet de loi Darmanin sur l’immigration. Une loi qui vise à dégrader encore davantage les conditions d’existence des immigrés et à les soumettre aux besoins du patronat. Son tort ? Ne pas s’être soumis aux injonctions de la police qui voulait limiter la manifestation, pourtant déclarée en préfecture.
Le lendemain, en marge d’un rassemblement pour exiger sa libération et l’abandon des poursuites, la police a placé en garde à vue un autre militant syndical de Solidaires, Benoît, alors qu’il était en train d’essayer de parlementer avec la préfecture… Les flics avaient apparemment tellement envie de parler qu’ils l’ont maintenu 24 heures en garde à vue ! Ça doit être ça la conception du maintien de l’ordre du nouveau préfet de police Laurent Nuñez.
Le NPA dénonce ces coups de pression contre ceux qui s’opposent à la sale politique du gouvernement contre les migrants et le monde du travail en général. Ces menaces ne nous dissuaderont pas de manifester et de combattre les attaques de Macron et du patronat. À la répression, nous répondrons par notre nombre et notre détermination à les faire reculer.
Communiqué du NPA, 21 février 2023
