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Mauvais temps dans les jeux vidéo

69 licenciements sont envisagés dans le studio parisien Don’t Nod, soit 29 % des effectifs. La direction souhaite supprimer trois des cinq lignes de production en invoquant de mauvais résultats financiers. Chez Ubisoft, plus gros éditeur français de jeux vidéo, les syndicats STJV, Solidaires et CGT ont appelé à trois jours de grève contre ce qu’ils qualifient de plan social déguisé : la multinationale, qui enchaîne dernièrement les échecs financiers, veut imposer trois jours de travail en présentiel, sachant que de nombreux employés embauchés en 100 % télétravail vivent loin des studios et pourraient être forcés de quitter l’entreprise s’ils ne souhaitent pas déménager. La grève, la deuxième cette année, a rassemblé plus d’un millier de personnes ce qui en fait le plus gros mouvement social de l’histoire du secteur en France. Une journée de grève a été organisée à Ubisoft Milan en solidarité. De quoi affirmer à la direction qu’elle ne peut pas jouer avec la vie des travailleurs pour maintenir ses profits.