Les salariés du Louvre, à Paris, réunis en assemblée générale à l’appel d’une intersyndicale CGT-CFDT-Sud, ont voté la grève reconductible à l’unanimité pour dénoncer la détérioration des conditions de travail, les problèmes de sous-effectifs et la dégradation de l’accueil du public dans le musée le plus visité au monde. « Visiter le Louvre est devenu un véritable parcours du combattant », écrivent les syndicats CGT, CFDT et Sud dans leur préavis de grève envoyé à la ministre de la Culture, Rachida Dati. Le musée a fait parler de lui récemment après le cambriolage spectaculaire des bijoux de la couronne et différents malfaçons dues à la vétusté apparue dans les structures. Deux audits sur ces questions avaient été communiqués à la direction du musée au cours des années mais n’avaient jamais été suivis d’effet. Un premier résultat après l’annonce de la grève : la baisse de 5,7 millions d’euros de dotation publique au Louvre, prévue dans le projet de loi de finances 2026, a été annulée.