Dans le cadre des commémorations du dixième anniversaire des attentats islamistes de 2015, Macron a fait savoir qu’il souhaitait toujours que soit aménagé près de Paris un musée-mémorial du terrorisme qu’il avait promis… en 2018. Ce lieu devrait ouvrir ses portes en 2027 au Mont-Valérien, dans la commune de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, et coûtera 95 millions d’euros. Selon l’ancien procureur de Paris, François Molins, ce musée sera à la fois « un lieu de mémoire, de culture, de réflexion autour des valeurs de la citoyenneté ». Mais pourquoi ne pas aller plus loin et dédier aussi un musée ou un mémorial aux centaines de milliers de victimes de l’exploitation coloniale, de l’esclavage et des guerres qui ont suivi ? Ce serait « un lieu de mémoire, de culture et de réflexion » pour que les jeunes générations découvrent l’horreur des crimes dont s’est rendu coupable l’État français au « temps béni des colonies ».