La marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei est morte au Kenya le 5 septembre après avoir été brûlée vive quatre jours plus tôt par son compagnon. Ce féminicide des plus barbares, perpétré devant les yeux des enfants de la victime, rappelle ceux des athlètes Agnès Tirop et Damaris Mutua, tous deux perpétrés par leurs conjoints à Iten, au Kenya, en 2021 et 2022. En 2023, l’association Feminicide Count Kenya avait recensé 152 féminicides sur la seule base des cas évoqués dans la presse, quand, pour 2022 un rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) évoquait 725 cas dans ce pays. Ces féminicides sont une forme atroce et particulièrement révoltante de l’oppression que subissent les femmes.