Un an après le séisme qui avait fait 3 000 morts et détruit 50 000 habitations, l’immense majorité des sinistrés vit dans des tentes et baraquements de fortune, où ils ne sont guère protégés de la grande chaleur et du froid à venir. La région montagneuse, déjà isolée et très pauvre, a donc vu son sort se dégrader encore. Comme toujours hélas après ces catastrophes et l’élan de solidarité des premiers temps, les promesses des gouvernants ont du mal à se concrétiser rapidement… faute de moyens mais surtout faute de réelle volonté politique.