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Chlordécone : rassemblements de protestation le 28 octobre à Fort-de-France et à Paris

Le 5 janvier dernier, la Cour d’appel de Paris rendait un non-lieu dans l’affaire du chlordécone, blanchissant ainsi ceux qui avaient fabriqué, puis répandu ce pesticide utilisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies. Il a peu à peu infecté les sols et les cours d’eau, contaminé les patates douces et les ignames mais aussi les produits de la pêche, les bovins et les volailles. Aujourd’hui, on estime que 90 % des Antillais sont contaminés par ce poison qui a continué à être utilisé longtemps après que sa dangerosité en tant que produit cancérogène a été reconnue. La population des Antilles ne décolère pas et demande à ce que les responsables de ce scandale sanitaire soient condamnés et qu’ils indemnisent leurs victimes. C’est un minimum.