Gabriel Attal a en ligne de mire le logement social qu’il veut limiter notamment en modifiant la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (dite loi SRU), qui date de 2000, et en laissant aux maires le soin d’attribuer des nouveaux logements sociaux construits sur leurs communes. Pour mener à bien cette tâche, Attal a choisi comme ministre délégué au logement Guillaume Kasbarian. Ancien député Renaissance d’Eure-et-Loir il s’est fait connaître en mettant en avant une proposition de loi visant à pourchasser les occupations illégales et facilitant les expulsions. Mieux il prévoyait aussi des peines allant jusqu’à six mois de prison ferme pour les locataires incapables de payer leur loyer. Une disposition finalement supprimée par le Sénat. C’est aussi un opposant farouche au droit au logement, institué timidement en 1990 et renforcé en 2007. Avec lui, les 330 000 personnes à la rue et les 2,6 millions de ménages en attente d’un logement social ne sont pas près d’avoir un véritable toit.