Mohammad Ghobadlou, 23 ans, a été exécuté par pendaison dans la prison de Ghezel Hesar dans la ville de Karaj, près de Téhéran. Selon les autorités il était accusé d’avoir tué un policier écrasé par une voiture pendant une manifestation en septembre 2022. Le malheureux était suivi dans un hôpital psychiatrique pour trouble bipolaire depuis l’âge de 15 ans et avait cessé de prendre son traitement avant les événements ayant mené à son arrestation. Le jugement le condamnant à mort avait été cassé en février 2023, lorsque la Cour suprême avait décidé d’un sursis à l’exécution, avant de renvoyer ensuite son cas devant une nouvelle juridiction pour examiner le sujet de ses problèmes mentaux. Selon Amnesty International, des documents publiés par des médias iraniens montrent que Gholamhossein Mohseni Ejei, le chef du système judiciaire iranien, est intervenu personnellement pour faire annuler l’ordre de rejuger Mohammad Ghobadlou et obtenir son exécution. La barbarie dans tous ses états…