Nos vies valent plus que leurs profits

Les « polluants éternels » coûtent un bras

Les « polluants éternels » (PFAS) sont des substances chimiques utilisées pour fabriquer les poêles, les cosmétiques, ou encore les vêtements. Elles ont les particularités d’être anti-adhésives, imperméabilisantes et résistantes à la chaleur. Revers de la médaille : elles sont quasiment indestructibles et s’accumulent de façon croissante dans la nature et dans le corps humain pouvant provoquer une diminution de la réponse immunitaire à la vaccination, des cas de cancer, de diabète ou d’obésité, ou encore une perturbation du fonctionnement du foie. Mais les interdire risquerait d’écorner les bénéfices des industriels. Quant à dépolluer, cela coûterait environ 100 millions d’euros par an pendant vingt ans, c’est-à-dire la moitié du budget européen. Alors l’Union européenne laisse faire. Et, comme toujours, les capitalistes polluent, la population trinque.