Le 22 février, un technicien de maintenance de 52 ans travaillant pour une société extérieure est mort écrasé par une machine dans l’usine de moteurs de Stellantis à Pratola Serra près de Naples. Les syndicats ont immédiatement appelé à cesser le travail. L’écœurement était d’autant plus grand que l’accident est intervenu quelques jours à peine après le décès de cinq ouvriers du BTP, dont quatre immigrés, dans un chantier d’un centre commercial à Florence. La veille, le 21 février, des débrayages et des manifestations avaient été organisés dans toute l’Italie pour dénoncer le carnage des morts et blessés au travail. Les vies d’ouvriers ne sont pas négociables ! Contre la course au profit meurtrière, seul le contrôle des travailleurs sur la production peut sauver des vies.