Le 21 novembre, Nantes a été frappée par la tempête Caetano. Au lycée polyvalent Monge-La Chauvinière, des tuiles ont été arrachées du toit de l’internat. L’eau s’est infiltrée et, après une semaine, l’étage dédié aux filles a été fermé pour insalubrité. Les élèves ont été relogées à l’étage du dessous et il a alors fallu déplacer les garçons. Une vingtaine a dû changer de lycée en urgence, les autres sont entassés dans les dernières chambres disponibles d’un étage garçon dès lors en sureffectif. Les lycéens et lycéennes, majoritairement en voie professionnelle, se retrouvent dans l’incertitude pour la suite de l’année, abandonnés à leur sort. Les travailleurs et travailleuses précaires du lycée sont également sans nouvelles du renouvellement de leur contrat. Seule la région, en charge des lycées, pourrait résoudre la situation. Mais dans les Pays-de-la-Loire, la droitière présidente du conseil régional vient juste de faire voter 82 millions d’euros de coupe dans le budget. Alors, élèves et personnel du lycée Monge-La-Chauvinière attendront…