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Nouveau procès en vue pour Sanofi

Il y a quelques jours, le tribunal judiciaire de Paris déclarait le groupe pharmaceutique Sanofi « responsable d’un défaut d’information des risques malformatifs et neurodéveloppementaux » d’un antiépileptique, la Dépakine, prescrit aux femmes enceintes et responsable de malformations congénitales chez des milliers d’enfants. Le trust pharmaceutique s’en tirait plutôt bien en devant verser 285 000 euros à une femme et à ses deux enfants. Mais Sanofi n’en a pas fini avec la justice. Une autre information judiciaire a été ouverte à son encontre concernant cette fois les conditions de fabrication de ce médicament dans son usine de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le journal Libération a en effet révélé que la direction avait sciemment dissimulé pendant des années aux autorités les rejets toxiques hors norme dans l’atmosphère de son unité de production avant d’être démasquée en 2018 par Mediapart et l’association de protection de la nature Sepanso. Mais parions que Sanofi, qui il y a peu accueillait Macron dans sa nouvelle usine de Neuville-sur-Saône (Rhône-Alpes), s’en tirera encore une fois avec une tape sur les doigts.