À l’occasion du 1er Mai, Élisabeth Borne et le parti présidentiel « Renaissance » ont tenu à glorifier une journée mettant en avant les « valeurs de travail et de solidarité », bref une « fête du Travail ». En oubliant un peu vite que ladite « fête » avait été instaurée par le régime de Vichy en 1942 dans le but avoué de dénaturer ce qui avait été jusqu’alors la Journée internationale de lutte des travailleurs. L’intermède pétainiste – et sa devise « Travail, Famille, Patrie » – disparurent en 1945. Cependant, depuis lors, bon an mal an, les politiciens de droite continuent de parler de fête du Travail. Nostalgie quand tu les tiens !