Le carnage continue dans un pays où une guerre civile oppose l’armée régulière aux groupes para-militaires des Forces de soutien rapide (FSR). Chaque camp, soutenu par nombre de pays voisins, cherche à mettre la main sur les richesses, notamment minières, du pays au détriment de la population qui paie les pots cassés. On compte depuis le début du conflit, en avril 2023, plusieurs dizaines de milliers de morts et 12 millions de déplacés. Dernier massacre en date : celui qui vient de se produire sur le marché d’Omdurman, proche de la capitale Khartoum, bombardé par les FSR, qui a fait au moins 54 morts et des centaines de blessés. Et pendant ce temps les grandes puissances laissent faire.