Deux-mille enfants dorment dans la rue en cette rentrée scolaire, selon l’Unicef. C’est 20 % de plus que l’an dernier. Mais plutôt que de remettre les moyens rabotés pour l’hébergement d’urgence, les préfets édictent de nouveaux critères de tri. Le gouvernement ne cesse de réduire la construction de logement sociaux et se préoccupe surtout de faciliter les expulsions locatives, tandis que le montant des loyers explose : une politique anti-pauvres dont les enfants sont les premières victimes.