Amnesty International lance une campagne contre les armes à létalité dite « réduite » comme le LBD et les grenades lacrymogènes et de désencerclement. L’ONG alerte sur leur dangerosité. Au travers d’une campagne choc, elle dénonce principalement l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD 40), des grenades lacrymogènes et des grenades de désencerclement, qui « mutilent et tuent » en manifestation. « Aujourd’hui, tout coûte un bras, sauf manifester qui coûte aussi un œil », peut-on lire sur l’un des visuels de cette campagne. « Le cortège partira à 14h et deviendra funèbre à 16h », est-il écrit sur un autre. D’abord diffusée sur les réseaux sociaux, puis en affichage urbain à partir du 28 août à Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille et Nantes, la campagne « vise à alerter sur l’urgence de réglementer le commerce et l’utilisation d’armes à létalité réduite qui ont, rien qu’en France, gravement mutilé des dizaines de personnes et conduit à plusieurs décès », a expliqué Amnesty International. Une excellente initiative.