La dissolution de l’Assemblée a suspendu de fait tous les travaux en cours au Parlement. Mais le premier ministre Attal s’est empressé de sauver du pilon la nouvelle réforme de l’assurance-chômage, qu’il veut faire passer par décret d’ici le 1er juillet. Une réforme particulièrement violente contre l’ensemble des travailleurs, alors que les plans de licenciement se multiplient, qui va faire passer de six à huit le nombre de mois travaillés nécessaires pour avoir droit au chômage, sur une période de 20 mois contre 24, et avec une nouvelle réduction de la durée maximale d’indemnisation. Un dernier coup bas de ce serviteur du patronat, à l’image de l’ensemble de l’œuvre de ses prédécesseurs et de Macron, qui n’ont su que faire progresser la misère et la précarité, faisant le lit de l’extrême droite.