Nos vies valent plus que leurs profits

Bataille de chiffonnières au Conseil de Paris

C’est la ministre démissionnaire de la Culture et maire du 8e arrondissement, Rachida Dati, qui a ouvert le feu. Elle a reproché à la maire de Paris, Anne Hidalgo, ses notes de frais somptuaires en l’accusant de dépenser l’argent public pour acheter des vêtements de luxe, fréquenter les restaurants chics et s’offrir des vacances exotiques, notamment à Tahiti. Touchée mais pas coulée, Hidalgo renvoie sa rivale de droite à ses ennuis judiciaires puisque cette dernière est inculpée de corruption et trafic d’influence pour avoir touché illégalement 900 000 euros d’une filiale de Renault. Tout ce beau monde lave son linge sale en public en laissant aux Parisiennes et Parisiens la possibilité de choisir entre une élue qui prend ses aises avec l’argent du contribuable et une autre qui encaisse en douce le jackpot d’une entreprise privée. Bref entre une profiteuse et une fraudeuse. Un choix véritablement cornélien.